
Pastel des teinturiers est une plante bisannuelle de la famille des Brassicacées,
Plante médicinale [modifier]
La racine du pastel des teinturiers (appelée ban lan gen en chinois) est employée en médecine populaire chinoise contre les oreillons, l'hépatite infectieuse, le mal de gorge, le mal de tête et la fièvre.
Récemment, des scientifiques ont découvert que le pastel des teinturiers pourrait servir à prévenir le cancer, car il a un taux de glucobrassicine vingt fois supérieur à celui du brocoli[7].
Utilisation
La teinture bleue est extraite des feuilles de la plante. Ces feuilles, allongées, se détachent facilement par simple torsion lorsqu'elles ont atteint leur maturation au solstice d'été. Mais la récolte se poursuit de juillet à novembre jusqu'à ce la plante ne possède plus des feuilles[1]. Puis on les écrase en les mélangeant à de l'eau pour en exprimer une pulpe que l'on comprime sous forme de boulettes ou « cocagnes » de quelques centimètres. Ces boulettes fermentent en séchant pendant un à deux mois. Au bout de cette période, les cocagnes sont écrasées dans un moulin et la poudre est additionnée d'urine pour provoquer une oxydation : on obtient ainsi une pâte qui, séchée, donne la poudre tinctoriale, contenant de l'indigotine[2]. Il s'agit bien d'une teinture, qui se révèle par oxydation et est ensuite d'une très grande stabilité. L'usage du pastel comme pigment colorant était un sous-produit de la teinture : on recueillait l'écume à la surface des bains de teinture, et cette fleurée séchée donnait une poudre bleue utilisée comme pigment pour des peintures.
Plante médicinale [modifier]
La racine du pastel des teinturiers (appelée ban lan gen en chinois) est employée en médecine populaire chinoise contre les oreillons, l'hépatite infectieuse, le mal de gorge, le mal de tête et la fièvre.
Récemment, des scientifiques ont découvert que le pastel des teinturiers pourrait servir à prévenir le cancer, car il a un taux de glucobrassicine vingt fois supérieur à celui du brocoli[7].
Utilisation
La teinture bleue est extraite des feuilles de la plante. Ces feuilles, allongées, se détachent facilement par simple torsion lorsqu'elles ont atteint leur maturation au solstice d'été. Mais la récolte se poursuit de juillet à novembre jusqu'à ce la plante ne possède plus des feuilles[1]. Puis on les écrase en les mélangeant à de l'eau pour en exprimer une pulpe que l'on comprime sous forme de boulettes ou « cocagnes » de quelques centimètres. Ces boulettes fermentent en séchant pendant un à deux mois. Au bout de cette période, les cocagnes sont écrasées dans un moulin et la poudre est additionnée d'urine pour provoquer une oxydation : on obtient ainsi une pâte qui, séchée, donne la poudre tinctoriale, contenant de l'indigotine[2]. Il s'agit bien d'une teinture, qui se révèle par oxydation et est ensuite d'une très grande stabilité. L'usage du pastel comme pigment colorant était un sous-produit de la teinture : on recueillait l'écume à la surface des bains de teinture, et cette fleurée séchée donnait une poudre bleue utilisée comme pigment pour des peintures.
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